~ Critique ~
Alchimie


Alchimie, Beth Fantaskey  ★★★★☆


Éditeur : Le Masque
Collection : MsK
Première parution : 8 septembre 2010
Traductrice : Nathalie Perronny


Présentation de l'éditeur : Depuis l’entrée de Tristan Hyde dans le même collège que Jill Jekel en Pennsylvanie, leurs noms de famille font l’objet de toutes les plaisanteries. En effet, ils rappellent vaguement quelqu’un… Et tous deux ont de bonnes raisons de ne pas rire de ces moqueries.
Le père de Jill a toujours cru que sa famille était liée au Dr Henry Jekyll, ce scientifique qui a créé son alter ego maléfique. D’ailleurs, il affirme que la boîte fermée à double tour dans son bureau contient le détail de cette expérience diabolique. Quant à Tristan, ses liens avec l’histoire de Mr. Hyde sont encore plus proches, et plus dévastateurs.
Jill sait qu’elle ne doit pas ouvrir cette boîte. Mais quand son père est assassiné, et qu’elle découvre que le compte en banque qui devait payer ses études a été vidé, elle n’hésite plus. Si elle parvient à recréer l’élixir du Dr Jekyll, elle obtiendra sans doute la bourse qui lui permettra d’entrer dans un des meilleurs programmes de chimie des États-Unis.
Tristan accepte de l’aider, espérant sauver sa raison et peut-être même sa vie. Si l’on en croit la légende familiale, il est le descendant direct du monstre, ce qui le condamne à perpétrer la violence et le chaos autour de lui.
Pourront-ils échapper à leur destin et éviter que l’amour qui les étreint peu à peu ne conduise à leur propre destruction ?

Mon avis : Ayant étudié L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr. Hyde à la fac l'année dernière, j'attendais d'ores et déjà Beth Fantaskey au tournant lorsque j'ai entamé la lecture d'Alchimie. Quel dommage, au passage, que le titre original, Jekel Loves Hyde (Jekel aime Hyde), n'ait pas été tout simplement traduit, je trouve que ce titre a beaucoup plus de charme de le simple mot alchimie. Pour en revenir à mes attentes, connaissant l'histoire sur le bout des doigts ainsi que tous ses sens cachés, je n'aurais jamais cru que Beth Fantaskey nous écrive un roman sur le thème de Jekyll et Hyde sans paraphraser ou survoler l'intrigue de ce grand classique de la littérature anglaise.

L'histoire originale de Jekyll et Hyde est présente tout au long du roman de Fantaskey parfois même sans qu'on s'en rende compte. Il faut reconnaître que réunir dans une histoire d'amour les descendants de Jekyll et Hyde, réitérant ainsi notamment le dilemme du choix entre le Ça ou le Surmoi, c'était une idée du tonnerre ! Les personnages principaux, Jill et Tristan, gagnent plus que jamais en profondeur sous l'effet de l'élixir. La réservée, timide et sage Jill, libérée de son Surmoi, laisse ses pulsions et émotions l'embarquer dans un jeu dangereux, tandis que Tristan, qui lutte contre cette malédiction et son Ça de plus en plus envahissant, voit en la formule de Henry Jekyll l'espoir d'une guérison.

Tantôt du point de vue de Jill, tantôt du point de vue de Tristan, ce roman à deux voix nous permet de mieux nous glisser dans la peau des deux personnages déchirés entre l'amour et les bienfaits que leur procure l'élixir. Les psychologies instables des deux protagonistes nous sont présentées avec un réalisme déstabilisant, de même pour la mère de Jill et Frederick Hyde (clin d'oeil à Friedrich Nietsche, lui-même influencé par les travaux de Freud, auteure de la seconde topique et ses trois instances, le Ça, le Moi et le Surmoi ?), le psychiatre de père de Tristan.

Les sentiments de Jill et Tristan l'un pour l'autre se développent lentement et sûrment avec beaucoup de réalisme, comme nous permettent de le constater les différents points de vue. Chacun se confie au lecteur, partage ses doutes, ses craintes, mais aussi ses désirs. Je me suis beaucoup attachée à ces personnages, aussi honnêtes avec le lecteur qu'avec eux-mêmes. Jill est une jeune fille douce et courageuse, mais aussi timide sans pour autant être une idiote qui subit la vie et son lot de problèmes. Quant à Tristan, c'était un vrai plaisir de lire des chapitres de son point de vue. C'est un jeune homme intelligent, doué et raffiné malgré la bête qui sommeille en lui et décidé à lutter contre la malédiction des Hyde, quitte à affronter son père.

L'intrigue générale est bien ficelée et le suspense omniprésent nous hypnotise. J'ai été au début déçue par la fin, qui arrive et disparaît aussi soudainement qu'un éclair. Mais c'est lorsque j'en parle à Ben que je comprends que Beth Fantaskey nous a tout simplement fait le même tour que Stevenson : une fin brutale qui nous prive des derniers moments d'action au profit d'une dose supplémentaire de mystère.

Un grand merci à Anne de chez Lattès/Le Masque pour sa confiance et son soutien.

Hunger Games : Entertainment Weekly nous présente Gale et Peeta

L'hebdomadaire américain Entertainment Weekly nous présentera dans l'édition de demain les premiers stills de Liam Hemsworth et Josh Huterson dans les rôles respectifs de Gale et Peeta. Bien entendu, quelques images sont d'ores et déjà en train d'apparaître sur la toile, via EW.com et quelques petits chanceux qui ont eu la gentillesse de les partager.


Nous nous installons dans un petit restaurant avec Josh Hutcherson, l'acteur de 18 ans que le réalisateur Gary Ross s'est arraché pour donner vie à un décent Peeta Mellark. Nous sommes à Asheville, Caroline du Nord, États-Unis, là où la moitié du tournage du film Hunger Games a déjà eu lieu. Les cheveux de Josh Hutcherson ont été teint en blond et ses nouveaux biceps saillants pourraient vraiment se méprendre à ceux d'un fils de boulanger. Et alors qu'Hutcherson (The Kids Are All Right) avoue reconnaître l'inquiétude des fans palpable sur Internet, il est là pour nous assurer que Lawrence ne le dépassera pas à l'écran. "Jennifer ne fait pas une tête de plus que moi !", dit-il en riant de bon coeur. "Je dirais plutôt une demi-tête". Et Ross promet aux fidèles des livres que Liam Hemsworth, l'acteur de 21 ans qui jouera Gale, l'ami d'enfance et intègre confident de Katniss, est beaucoup plus qu'une simple armoire à glace australienne qui a joué dans le dernier film de Miley Cyrus. "Au premier coup d'oeil, il fait tellement beau gosse qu'on lui colle tout de suite l'étiquette de la platitude des bellâtres", dit le réalisateur. "Mais c'est un acteur extraordinairement subtile".
Même si Peeta et Gale se tournent autour avec méfiance tout au long de la saga, il se révèle que Hutcherson et Hemsworth ont été très proches pendant ces semaines de tournage ensemble. Au point que Hutcherson a emmené Hemsworth dans sa ville d'origine, dans le Kentucky, le temps d'un week-end. Ils ont passé des moments détendus en famille et Liam a goûté au fameux poulet frit de la grand-mère de Josh. "Je pense que les gens vont tomber à la renverse quand ils vont voir que Peeta et Gale sont les meilleurs amis dans la vraie vie", dit Hutcherson.

Oubliez la gonflette, pétrissez de la pâte à pain !





Gale à la Moisson







Oh, la miche à moitié brûlée !

Alors, que peuvent-ils nous dire à propos de leur nouvelle vie et de leur rôle à qui ils doivent un nouveau look ?
"Je ne veux pas être un de ces acteurs qui disent "Ouais, mec, ce rôle, c'est tellement moi", mais, là, ça l'est vraiment !", nous dit Hutcherson avec enthousiasme. "Je suis Peeta. Son humilité, son humour à l'auto-dérision, la façon dont il peut parler à n'importe qui dans n'importe quelle pièce".
Eh bien, eh bien, on dirait que quelqu'un est vraiment à l'aise dans ses baskets, en ce moment ! Une bonne chose que l'auteure de Hunger Games, Suzanne Collins, partage tout à fait.
"Les gens pourraient être refroidis par, disons, la couleur des cheveux d'un acteur", explique Collins concernant ses choix de casting. "Mais je vous le dis, même si Josh avait eu les cheveux violet vif et des ailes de deux mètres d'envergure et serait allé à l'audition, j'aurais dit : 'Prenez-le! On peut faire quelque chose avec les ailes'. Il a été si bon que ça."
Et le réalisateur Gary Ross a été autant félicité pour l'autre acteur principal du film, Liam. "Au premier coup d'oeil, il fait tellement beau gosse qu'on lui colle tout de suite l'étiquette de la platitude des bellâtres", lance le réalisateur. "Mais c'est un acteur extraordinairement subtil".
Mais Ross (et Miley Cyrus!) ne sont pas les seuls fans de Liam!
Il se révèle que Hutcherson et Hemsworth ont totalement accroché pendant leurs six semaines de tournage, et après une excursion dans le Kentucky pour rendre visite à la grand-mère de Josh, les rivaux à l'écran ont décidé de chercher pour un appartement ensemble, à la ville, à Los Angeles.
"Je pense que les gens vont tomber à la renverse quand ils vont voir que Peeta et Gale sont les meilleurs amis dans la vraie vie", dit Hutcherson. Et le troisième mousquetaire ? J. Lawrence.
"Il y a en eux cette qualité de frère-soeur qui est génial, en fait, pour la dynamique de la relation", dit Ross de la relation Katniss-Peeta. "Pour Katniss, Peeta est un avantage acquis... pas le beau gosse qu'elle a en tête au début de l'histoire."
Et cette relation frère-soeur ne va pas plus loin que les farces entre camarades sur le plateau de tournage.
"On a ce faux mannequin sur le plateau, il est un peu tordu et il a un regard effrayant", dit Josh de ses boufonneries avec Jennifer Lawrence. "Lautre jour, je l'ai mis dans la salle de bain de sa caravane et elle m'a dit qu'elle a tellement eu peur qu'elle en a fait pipi dans sa culotte. Je suis sûr qu'elle va me le faire payer".
Une bonne chose que ce casting semble au milieu de ces adorables démonstrations, peut-être un peu exagérées, car après tout, ils n'ont que trois films à tourner !


Source

~ Critique ~
Le baiser de l'ange : L'accident


Le baiser de l'ange : L'accident, Elisabeth Chandler  ★☆☆☆☆


Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Première parution : 17 mars 2010
Traductrice : Catherine Guillet


Présentation de l'éditeur : Ivy adore les anges. Elle collectionne les petites statuettes qui les représentent et croit profondément qu'ils l'accompagnent dans les moments difficiles de sa vie. Surtout depuis que sa mère s'est remariée. Avec le père de Gregory, ce garçon étrange qui met Ivy mal à l'aise. Heureusement, Tristan, le jeune homme le plus adulé du lycée est fou amoureux d'elle. Ivy partage ses sentiments, et le bonheur lui paraît de nouveau accessible. Mais bientôt, le destin les frappe violemment.

Mon avis : J'ai toujours eu énormément de respect pour les auteurs, quelle que soit la "qualité", pourrait-on dire, de leurs oeuvres. Étant passée par là, je sais ce que représente l'écriture d'un roman, les émotions qui nous traversent, les heures de travail, notre attachement aux personnages auxquels notre imagination donne vie, ... Il n'empêche qu'Elisabeth Chandler m'a fait perdre mon temps. J'ai longtemps été attirée par le titre de ce roman avant de l'acheter et il a passé un sacré bon bout de temps dans ma bibliothèque avant que je daigne continuer ma lecture. Il me semble que j'avais lu les cinq premiers chapitres en mai et il m'aura fallu, comme vous pouvez le constater, attendre deux mois avant de lire et boucler la suite.

Ce roman m'a vraiment déplu et déçue. Même en ayant lu les critiques, qui m'avaient préparée à une histoire d'amour émouvante, attachante et fleur bleue, Tristan et Ivy manquent cruellement de crédibilité autant en tant que personnages qu'amoureux transits. D'un côté, il y a le "beau gosse" -- pour citer Lillian -- adulé de tous, courtisé par toutes les lycéennes, champion de natation et qui manque pourtant autant d'assurance que le rat de bibliothèque geek et joueur d'échecs à ses heures perdues. J'appelle ça quelqu'un de véritablement étouffé par sa modestie. Ensuite, il y a Ivy, un personnage qui n'existe que grâce aux actions et dialogues qui se déroulent autour d'elle. Ses amies, Beth et Suzanne, agissent à sa place, parlent à sa place, ... Je me serais bientôt attendue à ce qu'elles pensent à sa place. Vous comprendrez que lorsque les deux personnages principaux sont des erreurs de casting ambulantes, ils attirent l'intrigue du roman dans leur chute.

L'histoire n'est que le prologue d'un accident qui met fin à une amourette de lycée. On découvre les vies des personnages avant qu'ils ne s'éprennent l'un de l'autre, avec un récit à deux voix narratives qui ne diffèrent pas beaucoup l'une de l'autre de par la superficialité des personnages principaux. Puis, lorsque Ivy et Tristan se jettent enfin dans les bras l'un de l'autre -- moment très gênant tant ç'en est ridicule -- se succèdent les questionnements autour du seul personnage intéressant du roman : Grégory, le fils du beau-père d'Ivy. Sombre, inquiétant et imprévisible, seul Grégory aura donné du relief à l'intrigue et ses déroulements.

J'ai bien peur que Le baiser de l'ange soit, à l'instar de Hex Hall, de Rachel Hawkins, un roman destiné aux jeunes adolescentes (10-12 ans) qui y trouveront leur compte dans cette histoire aussi légère que du papier-bulle. Malheureusement, j'adore éclater les bulles du film à bulles, donc ce roman n'était forcément pas pour moi.

Bonus :
- Les tomes suivants de la saga sont Soupçons et Âmes soeurs. Une autre saga en cours, Le retour de l'ange, continue de nous raconter les aventures d'Ivy et Tristan, bien après l'accident.

~ Critique ~
Irrésistible alchimie


Irrésistible alchimie, Simone Elkeles  ★★★★★


Éditeur : Éditions de la Martinière
Collection : Fiction J
Première parution : 10 février 2011
Traducteur : Cyril Laumonier


Présentation de l'éditeur : Brittany est belle, intelligente et douce. Elle sort avec le capitaine de l'équipe de football. Alex, terriblement séduisant, est connu pour être un membre du dangereux gang des Latino Blood. Tout les oppose jusqu'à ce cours de chimie et ce travail imposé en binôme. Au-delà des apparences, Alex et Brittany se rapprochent et se séduisent. Leur attirance, plus forte que les préjugés et les interdits, pourrait bien changer leur avenir... mais à quel prix ?

Mon avis : Je n'ai jamais aimé les romans centrés sur une histoire d'amour sans la moindre touche de paranormal ou de surnaturel. Ou si ce n'est pas une dystopie. Ou s'il n'y a pas tout un foin médiatique autour pour me persuader de l'acheter. Irrésistible alchimie était ma première lecture qui ne suivait aucun de mes critères de sélection et bon sang, qu'est-ce que je suis contente de m'être décidée ! C'est bien entendu grâce aux critiques publiées sur la blogpsphère que j'en ai eu l'eau à la bouche. Alors je tiens vraiment à remercier toutes ces bloggeuses qui ont partagé des critiques aussi passionnées que l'ambiance du livre.

Il ne faut pas être frileux lorsqu'on se lance dans Irrésistible alchimie. Ce roman se démarque beaucoup de ce qui se fait en young adult. Beaucoup. Que ce soit dans le style d'écriture, l'organisation du récit ou les thèmes abordés, le lecteur sera surpris et/ou réticent en lisant les premières pages. La narration intradiégétique à deux voix, l'omniprésence du vocable espagnol (non traduit) et la réalité des thèmes de la drogue, des gangs, de la violence et du sexe à laquelle se heurtent Britanny et le lecteur.

J'ai beaucoup de chance, car je suis d'humeur à étendre mes horizons lorsque j'entame ma lecture. J'ai assez pratiqué la langue pour comprendre les parcelles de phrases lancées en espagnol et ainsi me plonger mieux que jamais dans le monde des gangs latinos. La sincérité de Brittany, qui a le courage de nous raconter la face cachée de sa vie d'apparence parfaite, la rend plus attachante et nous fait fermer les yeux sur son image de pom pom girl riche et populaire qui aurait pû être agaçante. Alex lui aussi nous fait découvrir son univers à travers ses yeux, sans mensonges ni concessions, ce qui donne une narration plutôt brute de décoffrage et donc très réaliste. C'est un vrai plaisir de lire un roman dans lequel l'auteur n'a pas peur de mentionner des thèmes tabous et bien plus réels qu'on les voudrait.

L'histoire d'Alex et Brittany est une vraie histoire. Dixit les paillettes, les bals de promos, les petits mots doux échangés en cours et les baisers chastes échangés devant la maison de papa et maman. Simone Elkeles nous sert une relation comme on en vit tous un jour ou l'autre. Sortir avec celui qu'on ne devrait pas. Renoncer à une partie de son intégrité. Changer. Douter. Souffrir. Pleurer. Et tout risquer.

Bien que cette histoire ressemble, à son début, à n'importe quelle histoire d'amour entre deux lycéens, Irrésitible alchimie se démarque rapidement, et en prenant un virage serré, de tout ce qu'on nous a déjà fait lire. On est surpris à chaque page et on est traversé par tant d'émotions contradictoires que c'est un véritable feu d'artifice de sentiments qui explose en nous en une pluie d'étincelles de toutes les couleurs. Simone Elkeles se démarque des autres auteurs YA par ses talents d'écriture et de sincerité. Enfin une auteure qui ne se et ne nous voile pas la face.

Bonus :
- Le tome 2, Rules of Attraction, ou Irrésistible Attraction, raconte l'histoire d'un des frères d'Alex, Carlos.

~ Critique ~
Journal de Stefan : Les origines


Journal de Stefan : Les origines, L.J. Smith, Kevin Williamson, Julie Plec  ★★★☆☆


Éditeur : Hachette
Collection : Hachette Jeunesse
Première parution : 2 mars 2011
Traductrice : Aude Lemoine


Présentation de l'éditeur : Mystic Falls, 1864. Stefan Salvatore vit avec son père, qui arrange son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Rosalyn. Malgré son sens des convenances et des traditions, Stefan a du mal à se résigner totalement à cette union qu’il ne désire pas. C’est alors qu’arrive Katherine, que le père de Stefan recueille après que la jeune fille a perdu toute sa famille dans un terrible accident. Stefan tombe aussitôt sous le charme de cette mystérieuse personne. Un charme qui va s’exercer également sur Damon, le frère de Stefan, de retour du front. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité commence alors à se dessiner… Mais bientôt des événements sanglants se succèdent dans la région. On soupçonne la présence de vampires. Lorsque sa fiancée est retrouvée morte dans des conditions atroces, les soupçons de Stefan grandissent.

Mon avis : Qui n'a pas entendu parler du tsunami The Vampire Diaries ? Plongée dans les épisodes de l'autre série à crocs du moment, True Blood, j'ai longtemps tourné le dos à Stefan et Damon avant de succomber à mon tour à leur charme. En trois mois, avec Ben (ndlr : mon copain), on regarde les deux saisons, plus hypnotisés par les répliques cinglantes de Damon que par les clichés dont les épisodes sont truffés. Et puis un jour de mars, peu après la sortie du premier tome du Journal de Stefan, Ben m'en offre un exemplaire. Mais ma pile à lire est déjà longue et Stefan ne fait pas partie de mes priorités.

Je l'ai terminé il y a quelques jours et franchement, ça m'a fait plaisir de retrouver les frères Salvatore. L'ambiance de Mystic Falls de 1864 telle qu'on l'a découverte dans les flashes-backs dans la série est merveilleusement restituée. Il s'agit de ma première lecture des oeuvres de L.J. Smith, donc j'ignore s'il s'agit d'une première ou non, mais le roman, du point de vue du torturé, sensible et romantique Stefan, est écrit dans un style très imagé et très beau à l'oeil comme à l'oreille. Et oh, surprise ! Les Sonnets de Shakespeare sont encore mentionnés ! Mais pourquoi tous les auteurs YA mentionnent-ils ces sonnets ?

C'est un bien beau cadeau fait aux fans de la série que de retranscrire l'histoire de la rencontre des frères Salvatore avec Katherine Pierce, ou Katerina Petrova, comme j'aime l'appeler en faisant rouler mes r. C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans les épisodes de The Vampire Diaries : les flashes-backs en 1864. L'atmosphère de Mystic Falls y avait un charme incroyable, les conventions et les moeurs étiraient la distance entre les personnages autant que la tension sexuelle qui règnait entre Katherine, Stefan et Damon. Les décors, les costumes, le contexte historique (la guerre civile entre le Nord et le Sud) et géographique (les plantations du Sud, baignées de soleil... et d'esclaves) sont restitués avec autant de justesse que de talent.

Qu'on se le dise, le Journal de Stefan n'est sûrement pas destiné à ceux qui n'ont pas suivi les aventures des frères vampires ennemis sur le petit écran. Car en soi, seul se ressent le plaisir de lire les détails du triangle amoureux entre Stefan, Damon et Katherine et de redécouvrir sur papier des scènes phare de la série. Tout au long de ma lecture, je n'ai pû m'empêcher de pencher qu'il m'aurait été impossible d'apprécier tout le potentiel de ce roman si je ne connaissais pas la série. Pour ainsi dire, je ne me serais pas fait offrir le livre.

Bonus :
- Retrouvez la série The Vampire Diaries : ici si vous êtes honnêtes et avec un porte-monnaie rempli ou ici, si vous êtes fauchés et/ou radins.
- Commandez sur Amazon le tome 2 de la saga Journal de Stefan, La soif de sang.

~ Critique ~
La cité des ténèbres : Le miroir mortel



La cité des ténèbres : Le miroir mortel, Cassandra Clare  ★★★★★


Éditeur : Pocket Jeunesse
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 6 mai 2010
Traductrice : Julie Lafon


Présentation de l'éditeur : La lutte entre le bien et le mal se poursuit. Valentin rassemble son armée pour éradiquer la lignée des Chasseurs d'Ombres. Clary se rend dans la Cité de Verre afin de sauver sa mère et découvrir son passé. S'introduire dans la Cité sans l'autorisation de l'Enclave n'est pas sans danger... Au cours de sa quête, Clary rencontre Sébastien, un garçon énigmatique. Avec lui, elle comprend que le seul moyen d'arrêter la fureur de Valentin est de former une alliance entre Chasseurs d'Ombres et Créatures Obscures. Comment conclure une telle union ? Clary saura-t-elle maîtriser ses nouveaux pouvoirs à temps pour cet ultime affrontement?

Mon avis : Lorsque sur mon profil Goodreads, le statut du Miroir mortel est passé de "to-read" à "currently reading", en plus de m'encourager pour ma lecture, on m'a appris que ce tome était de loin le préféré de la plupart de ceux qui lisaient la saga de la Cité des ténèbres. Et j'ai rapidement compris pourquoi. Le Miroir mortel nous laisse, Clary et le lecteur, découvrir l'autre hémisphère du monde créé par Cassie Clare. Et il s'avère que ce séjour a Idris a dépassé de loin mes espérances.

Tome pilier de la saga de la Cité des ténèbres, le Miroir mortel ouvre enfin une fenêtre sur Idris, le monde des Chasseurs d'ombres. Nous ne découvrons plus ce monde à travers les yeux et les jugements de Jace, Isabelle ou Alec, mais à travers les yeux de Clary, qui se posent pour la première fois sur ces collines verdoyantes baignées de soleil, où les Chasseurs d'ombres vivent dans une atmosphère paisible sans créatures obscures.

Nous faisons la connaissance de quelques nouveaux personnages, dont Sebastien Verlac et Aline Penhallow. J'ai eu un véritable coup de foudre pour ce très cher Sebastien et j'ai adoré ses brèves apparitions du début à la fin du roman. J'insiste sur la fin car c'est vraiment à la fin que je l'ai aimé le plus. Tout comme la plupart des personnages créés par la plume de Cassie Clare, c'est dans l'adversité que Sebastien se révéle tel qu'il est et oh, j'ai adoré ce qu'il nous a laissé voir. Dans une oeuvre littéraire comme cinématographique, les personnages de cette nature ont une grande importance à mes yeux et c'est la première fois qu'un tel protagoniste a un tel effet sur moi. Aline, quant à elle, est l'allumette qui va mettre le feu à la dynamite et ses interactions avec les autres personnages, notamment Jace <sourire diabolique> et Clary m'ont tellement fait rire ! Oui, bon, j'ai aussi râlé. Un peu.

En tant que troisième tome d'une série de six, je me serais attendue à ce que le soufflé retombe un peu, ce qui arrive dans la plupart des sagas relativement longues. Que nenni ! Les actions se succèdent les unes après les autres dans une fluidité exceptionnelle, l'intrigue continue de prendre son envol (oui, elle a décollé depuis le premier opus et elle continue de monter dans les cieux, je me demande où elle va s'arrêter) et mon coeur est toujours l'otage des personnages de Cassie Clare, qui ne se laisse pas griser par une telle réussite et redouble de talent.

Pas de surprise donc, un cinq-étoiles pour le Miroir mortel. Je n'en reviens toujours pas d'avoir lu six cent pages en vingt-quatre heures. C'est fou ce qu'on peut se surprendre, parfois.

~ Critique ~
La cité des ténèbres : L'épée mortelle



La cité des ténèbres : L'épée mortelle, Cassandra Clare  ★★★★★


Éditeur : Pocket Jeunesse
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 20 août 2009
Traductrice : Julie Lafon


Présentation de l'éditeur : Le Monde Obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d'un loup-garou survenu devant le Hunter's Moon, l'un des repères de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d'Ombres, l'Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l'Enclave pour s'emparer de l'Institut : Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare. Pris dans la tourmente des événements récents, écartelés entre coeur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans la lutte sans merci qui oppose les défenseurs du bien aux orées du mal. Une lutte qui les mènera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l'East River...

Mon avis : Il m'aura fallu quelques semaines pour me lancer dans l'Épée mortelle. Pourquoi ? Aucune idée. Tout ce que je sais c'est qu'une fois le premier opus terminé, on erre entre le monde réel et celui des Chasseurs d'ombres, et pour ma part, j'ai eu besoin de m'en remettre. J'étais frustrée, je broyais du noir et j'en voulais à Cassandra Clare et son sadisme à vous plaquer au sol. Ceux qui ont lu la Coupe mortelle savent de quoi je parle <sourire entendu>. Ceux qui ne l'ont pas lu, je pense qu'il est inutile que vous lisiez cette critique, mais si vous insistez, ce qui est très flatteur, allez-y, mais vous risquez d'en apprendre plus que vous ne le devriez.

J'ai été bouleversée par l'état d'esprit de Jace du début à la fin du roman. Les vérités qui lui ont été révélées à la fin du tome précédent l'ont profondément blessé et il est déchiré entre les camps qui se forment autour de lui. Jace est meutri par un passé qui l'éloigne de celle qui représentait son avenir. Sous la carapace de ce jeune homme d'apparence hautaine, narcissique et sarcastique se cache un garçon tourmenté, effrayé et désorienté. Les quelques scènes écrites de son point de vue permettent au lecteur d'avoir un échange privilégié et intime avec Jace, le laissant ainsi comprendre l'étendue des dégâts causés par Valentin, le méchant de l'histoire (et accessoirement son père biologique). Jace désormais Morgenstern s'isole malgré lui de sa famille adoptive et de ses amis et s'emprisonne dans une bulle de verre sans laisser personne lui porter quelconque aide.

Les autres personnages, les Lightwood, Clary et Simon, s'ouvrent davantage les uns aux autres et je ne me lasserai jamais d'être impressionnée par la richesse de leur personnalité créée par l'imagination sans limites de Cassie Clare. Rien d'étonnant donc de s'extasier sur les dialogues et les relations qui se tissent entre les personnages (notamment Clary/Jace, Alec/Jace et Alec/Magnus). On sourit, on rie, on part dans des fous-rires incontrôlables, ou on a la larme à l'oeil, parfois.

L'intrigue générale décolle et s'emmêle aux autres trames qui s'étirent discrètement en filigrane. La menace Valentin plane constamment sur les Chasseurs d'ombres autant que sur les Créatures obscures et on sent le monde de Clary gronder entre les quelques cinq cent pages du roman. Toujours dans une écriture agréable et dansante sous les yeux du lecteur, Cassandra Clare nous éblouit au détour de chaque chapitre par des scènes d'action prenantes et vivantes, des instants magiques où règnent l'amitié et l'amour (je ne parle pas que de Clary et Jace...) et des passages qui vous serrent la gorge autant que si vous ressentiez la douleur des intéressés.

Un cinq étoiles pour l'Épée mortelle, qui ose surpasser le déjà-très bon premier opus, la Coupe Mortelle. Encore une fois, je tire mon chapeau à Cassie Clare, pour être parvenue à relever le défi quasi-impossible de faire un deuxième tome meilleur que le premier. 

Bonus :
- Découvrez ici la scène chez la reine des fées du point de vue de Jace ! Merci à Tess pour cette traduction.

~ Critique ~
La cité des ténèbres : La coupe mortelle


La cité des ténèbres : La coupe mortelle, Cassandra Clare  ★★★★★


Éditeur : Pocket Jeunesse
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 6 novembre 2008
Traductrice : Julie Lafon


Présentation de l'éditeur : Clary n'en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d'un seul coup ! Mais le pire reste à venir. Sa mère a été kidnappée par d'étranges créatures et l'appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d'antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d'ombres. Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Mon avis : Comme je le fais depuis plus d'un an déjà, je fais ma visite hebdomadaire sur le site du Literary Crush-A-Thon, un blog qui teste la fidélité des Team Tartempion dans le monde des romans young adult. Comme toujours, y figure tout le gratin de la littérature pour la jeunesse : Harry Potter, Edward Cullen, Dimitri Belikov, Peeta Mellark, Patch Cipriano, Eric Northman et un certain Jace Wayland, qui est au sommet de la chaîne alimentaire depuis que je connais le Crush-A-Thon. Mais bon sang, qui est ce Jace Wayland qui, à mon plus grand agacement, fanfaronne depuis la tête du hit-parade et passe devant mes YA guys préférés ? Les semaines, les mois passent et je continue de fulminer contre ce Jace. Une balade à la fnac plus tard, je m'étais enfin décidée à découvrir ce qu'on pouvait bien lui trouver. Et c'est inévitable : je tombe, moi aussi, dans le piège.

Je dois au moins avoir l'honnêteté de vous le dire : c'est pour les beaux yeux de Jace que j'ai lu les premiers chapitres de la Cité des ténèbres avec plus d'enthousiasme que lorsque je commence un livre. Et au fur et à mesure que je découvre l'intrigue du roman, je réalise que je suis devenue autant accroc à ce Wayland qu'au livre lui-même. Cassandra Clare est non seulement une auteure remarquable, c'est aussi l'une des meilleures dealeuse de rêves dans la littérature fantasy. Elle manie la plume comme Jace la stèle, fait preuve d'une imagination digne de celle de la grande J.K. Rowling et elle nous fait tomber tout droit dans la dépendance. Malheureusement, quand on se rend compte qu'on ne peut plus lâcher le livre, il est trop tard. Plus besoin de lutter, on est foutu.

L'écriture est fluide, joliment imagée, les dialogues frais et vivants. L'intrigue repose sur des fondations solides, ineffondrables, imperturbables. Les personnages sont ce que je préfère dans cette saga. Jace, Clary, Simon, Alec, Isabelle, Magnus, et cie sont dotés d'une personnalité finement travaillée qu'on ne se lasse pas de découvrir au fil des pages. L'héroine, Clary, ne m'a jamais déçue (à l'heure où j'écris cette critique, je viens de finir le troisième tome, un pavé de six cent pages). Ses choix, ses envies, ses regrets, ce qu'elle est, tout simplement... cette héroine YA tient la route comme jamais.

Ma critique ne repose par sur des arguments solides et je n'arrive pas à justifier ce que je ressens lorsque je tourne les pages, contrairement à mes autres chroniques sur d'autres lectures. Je n'aime pas ce qui ressemble au fantasy, je n'aime pas les livres inlassablement bourrés d'action, je n'aime pas les grosses bagarres et je n'aime pas les longues sagas, hormis les incontournables aventures de Harry Potter. Et pourtant... je ne peux plus me passer de la Cité des ténèbres. Est-ce dû au sombre mais palpitant monde des Chasseurs d'ombres ? Est-ce dû au grand talent de Cassie Clare ? Peut-être est-ce à cause de ces nombreux personnages aussi attachants et captivants les uns que les autres ? Je n'en sais rien. Rien ne s'explique.

La saga de la Cité des ténèbres, c'est tout ça à la fois : la passion, l'addiction, l'impatience, la peur, la tristesse, la joie, la déception, la colère et cet horrible sentiment de vide lorsqu'on vient de lire les derniers mots du roman.

Bonus :
- Parallèlement, Cassie Clare travaille sur une autre saga, The Infernal Devices. Le monde des Chasseurs d'ombres, mais à l'époque victorienne ! Je vous en parlerai davantage dès que je m'y serai lancée.
- Six tomes sont prévus pour la saga de la Cité des ténèbres, les deux derniers sont à paraître prochainement.
- Deux sources géniales pour une saga géniale : rendez vous ici ou ici.
- Vous n'avez sûrement pas échappé à la tornade qu'à produit le début des préparatifs de l'adaptation ciné, avec, en tête d'affiche Lily Collins dans le rôle de Clary et Jamie Campbell Bower dans le rôle de Jace. Retrouvez toutes les infos sur le film dans les deux sources présentées ci-dessus.

~ Critique ~
La forêt des damnés


La forêt des damnés, Carrie Ryan ★★★☆☆


Éditeur : Gallimard
Éditions : Gallimard Jeunesse
Première parution : 11 février 2010
Traductrice : Alice Marchand


Présentation de l'éditeur : Dans le monde de Mary, il y a des vérités simples. Les Sœurs savent toujours le mieux. Les Gardiens protègent et servent. Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais. Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village. La clôture qui les protège de la Forêt des Damnés. Mais peu à peu, les vérités de Mary s’effondrent et son monde est plongé dans le chaos. Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies. Une histoire d’amour ensorcelante.

Mon avis : Je viens à peine de terminer La forêt des damnés et je préfère battre le fer tant qu'il est encore chaud car l’expérience que j'ai vécue, plongée dans ce roman dystopique, est aussi étrange que le monde de Mary lui-même. Tout au long de ma lecture, je n'ai su quoi penser de cette histoire de zombies qui menacent quotidiennement les vies des derniers êtres humains sur terre, réfugiés dans un village dirigé par une organisation religieuse, la Congrégation. Et il est dur de se faire un avis lorsqu'on a le film Le village en tête...

Je vais commencer par parler de la fin, sans en dévoiler le contenu, bien entendu. La fin du roman m'a plus plu que le roman lui-même. Le personnage principal, Mary, prend son envol et on nous laisse découvrir toute la beauté de son envie, de son attachement à ses rêves et aussi de sa douleur. Carrie Ryan a eu l'audace d'écrire une fin dont beaucoup de monde ne voudrait sûrement pas mais qui, au final, donne à La forêt des damnés une crédibilité et un réalisme angoissants. Le vrai talent d'un écrivain ne réside pas seulement dans l'art d'aligner des mots les uns derrière les autres pour donner vie à un monde, des êtres et des vies. C'est aussi avoir la volonté et la force de caractère de laisser s'exprimer le sort qui est réservé aux personnages dès qu'ils naissent dans son esprit.

Pour se concentrer un peu plus sur l'intrigue générale et les autres points "techniques", j'ai été déroutée positivement et négativement par la façon dont l'auteure a planté le décor : à la vitesse de la lumière. Et comme je l'ai déjà dit dans mes précédentes critiques, j'ai beaucoup de mal à me plonger dans un roman lorsque je n'ai pas le temps de prendre mes marques avant le début de l'action. J'aurais aimé pouvoir me familiariser davantage avec les rêves et les souvenirs de Mary, ainsi que des personnes qui l'entourent : Harry, Travis, Cass et les Soeurs de la Congrégation.

De même, le début de la fameuse "histoire d'amour ensorcelante", comme le disent les éditions Gallimard sur la quatrième de couverture, est trop soudain et reste trop superficiel pour que je me laisse attendrir. Seuls le désir et la souffrance de Mary nous laissent entrevoir l'étendue des sentiments échangés et je suis déçue que Carrie Ryan ne nous en ait pas donné davantage. J'ai la nette impression que l'intégralité du roman est à l'image de cette histoire d'amour : certains aspects vous oppressent le coeur et d'autres vous laissent sur votre faim.

Je lirai le deuxième opus, Rivage mortel, avec moins d'attentes que lorsque j'ai ouvert pour la première fois La forêt des damnés. Une chose m'a beaucoup plu en lisant sur goodreads le résumé de cette suite : Rivage mortel ouvre la porte à toutes les possibilités.

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